Le moineau du sanctuaire
Publié le 24 Avril 2016
Le moineau du sanctuaire d’Ellis Peters
Editions 10-18
251 pages
Résumé : Ellis Peters, " la bénédictine du thriller " comme l'a surnommée François Rivière, nous entraîne, une fois encore, dans son tumultueux Moyen Age. Un lynchage se prépare. Frère Cadfael, ce commissaire Maigret entré dans les ordres, réussira-t-il à sauver le frêle baladin soupçonné de ce crime ? La chasse à l'homme écrasera-t-elle la petite fleur bleue de l'amour ? Suivez Dame Ellis, elle a réponse à tout
Mon avis :
J’ai lu ce livre dans le cadre des challenges New Pal, my secret romance, nettoyage de printemps et sagas
Ces derniers jours j’ai lu pas mal de petits livres et j’ai l’impression que mes chroniques sont rikiki et laissent à désirer. Je vais essayer de faire un effort pour ce livre que j’ai particulièrement aimé.
J’ai connu Cadfael grâce aux feuilletons télévisés des années 90 qui reprenaient les enquêtes et je dois avouer qu’ils étaient vraiment bien faits et fidèles aux livres, ce qui n’est pas toujours le cas.
Pour celui-ci, je me suis rappelée du film assez rapidement en lisant le livre mais le meurtrier restait un mystère pour moi, pourtant, ma bonne mémoire m’est revenue et j’ai vite su de qui il s’agissait. Cependant, si vous n’avez pas vu le film, les fausses pistes se multiplient et il est très difficile de savoir qui a « fait le coup ».
Ellis Peters a une écriture très fluide. Elle arrive à vous plonger dans son univers Moyenâgeux dès les premières lignes. Ses personnages sont très bien travaillés et on ne se perd jamais même si certains noms sont difficiles à retenir. Dans mes lectures précédentes, j’avais remarqué qu’elle mettait un moine à l’honneur dans chaque tome. Ici, c’est frère Anselme. C’est un moine particulièrement adorable, très patient et amoureux de la musique et de ses instruments. J’ai beaucoup aimé son caractère.
L’intrigue est vraiment bien ficelée. Les qualités et les défauts humains sont parfois exacerbés. L’avarice est terriblement présente dans ce tome et finalement on ne peut qu’avoir de la compassion pour la personne qui a tué. J’aime ces personnages en demi-teintes, ni tout blanc, ni tout noir, auxquels on peut finalement facilement s’identifier.