L'exil
Publié le 9 Juin 2016
La trilogie Valisar, L’exil de Fiona McIntosh
Editions Bragelonne
477 pages
Résumé : Loethar est un tyran ambitieux et impitoyable. A la tête d'une terrifiante armée de mercenaires et de renégats, il a déjà conquis deux nations, ne laissant dans son sillage que dévastation et vies brisées. Il convoite maintenant le royaume de Penraven : un pays riche, doté d'un port important, d'un littoral étendu et d'abondantes ressources naturelles. Mais, cette fois, le tyran veut davantage qu'une couronne. Il rêve d'empire et nourrit une obsession grandissante pour la magie. Et s'il veut renverser le roi Brennus de Penraven, neuvième de la lignée des Valisar, c'est parce qu'il possède le pouvoir de coercition: tous les héritiers valisars naissent depuis des siècles avec ce don sinistre qui leur permet de soumettre entièrement les gens à leur volonté. Si Loethar s'imprègne de la magie de ces êtres d'exception. Nul ne pourra plus l'arrêter. Or, pour y parvenir, il est convaincu qu'il faut les consommer...
Mon avis :
J’ai lu ce livre dans le cadre des challenges New PAL, Milady/Bragelonne, littérature de l’imaginaire, sagas.
Ayant terminé la trilogie du dernier souffle de cette auteure en janvier, j’ai eu envie de continuer l’aventure avec sa plume.
Je me rappelle avoir trouvé le premier tome du Dernier souffle très sombre, à tel point qu’il m’avait fallu un moment pour attaquer la suite. Pour cette trilogie, je l’ai commencé en me disant que cela allait être aussi très sombre et finalement c’est très bien passé.
Certes il y a des morts, le début est assez violent et on ne cesse de trembler pour la plupart de nos héros, mais je l’ai trouvé moins dur, probablement parce que cette fois ci, je savais à quoi m’attendre.
Il y a pas mal de personnages et on les suit tous régulièrement puisqu’ils agissent plus ou moins chacun de leur côté, même si parfois leurs actions se rejoignent. Pour le rebondissement final, j’avoue que je l’avais deviné dès le début, mais cela n’a rien gâché, au contraire. Par contre, elle m’a surpris avec le sort qu’elle réserve à Gav, je me demande ce qu’elle va nous raconter.
Dans ce premier tome, même si Loethar est cruel, je n’ai pas pu m’empêcher d’éprouver une sorte d’attachement pour lui, il me paraît beaucoup plus humain que Celimus (le « méchant » du dernier souffle) et du coup, plus difficile à détester.
Par contre, il en est un qui n’est pas épargné et que j’ai adoré, c’est Maître Freath ! L’auteure lui réserve des coups durs et j’ai eu énormément de compassion pour lui, il est un de mes personnages chouchous.
J’ignore encore quand je lirai la suite, qui est dans ma PAL, pendant l’été probablement, en tout cas avant la fin de l’année. Néanmoins, j’ai hâte de voir ce que nous réserve l’auteure pour la suite de cette trilogie qui s’annonce prometteuse.
En bref : un très bon premier tome qui présage une suite excellente.