L'abbaye des cent péchés
Publié le 22 Novembre 2016
L’abbaye des cent péchés de Marcello Simoni
Editions Michel Lafon
429 pages
Résumé :
Août 1396. Le Lapis Exilii, une précieuse relique dont le pouvoir est susceptible de faire basculer l’Europe dans un chaos plus destructeur encore que les guerres qui la consument, attire les convoitises du puissant Karel de Luxembourg et du cardinal d’Avignon, prêts à tout pour s’en emparer.
Lorsque le valeureux chevalier Maynard de Rocheblanche reçoit la lourde tâche de le retrouver afin d’empêcher qu’il ne tombe entre de mauvaises mains, il s’élance sur les routes de France et d’Italie.
Mais il ne saurait y avoir de quête sans danger, et celle-ci est loin de faire exception…
Mon avis :
Je tiens à remercier Livraddict et les éditions Michel Lafon pour m’avoir permis de découvrir ce livre.
Malheureusement, la sauce n’a pas pris avec moi. J’aime assez les thrillers historiques, mais j’ai l’impression que ce genre s’essouffle.
Je n’ai pas trouvé grand-chose d’original dans cette intrigue et cela m’a ennuyée d’entrée.
La première chose qui m’a perturbée, est la réflexion concernant la bataille de Crecy qui annonce la fin de la chevalerie, pour moi, cette fin, et c’est de notoriété publique, a plutôt eu lieu avec la bataille d’Azincourt, 70 ans après, même si les circonstances peuvent paraître similaires. Enfin, sans être une experte, cette petite phrase, quasi dès le début du livre, m’a turlupinée.
Maynard est un chevalier, ce qui selon lui, implique un grand sens de l’honneur et de la parole donnée. Seulement être chevalier ne dispense pas d’être intelligent. Il a la preuve qu’une certaine personne est fourbe, il l’a entendu clairement de la bouche d’un proche, cela ne l’empêche de dire des choses devant lui alors qu’il ferait mieux de se taire. Ensuite, il s’étonne presque d’être poursuivi par des sbires alors qu’il n’a pris aucune précaution (ou si peu) pour préserver le secret dont il est dépositaire.
Le style de l’auteur est agréable, mais en rien transcendant, on navigue d’un protagoniste à l’autre, afin de voir la toile qui se tisse, mais il n’y avait pas vraiment de suspens, enfin, moi je n’ai rien trouvé d’haletant dans cette histoire.
La seule personne que je suivais avec un peu de plaisir était Eudeline, car elle est plus complexe que Maynard, son frère, donc plus intéressante.
Maynard est le héros typique, complètement abasourdi par ce qu’il lui arrive et qui a du mal à faire preuve de 2 sous de jugeote la plupart du temps.
Ce tome fait partie d’une saga et il y aura une suite, que je ne lirai pas.
En bref : malheureusement, j’ai l’impression que ce genre n’est plus pour moi, parce que je n’ai pas été captivée et selon moi, ce livre ne renouvelle pas le genre. Si vous êtes fans du genre, vous aimerez probablement.