Vocation Fatale
Publié le 15 Mars 2017
Vocation fatale d’Anne Perry
Editions 10-18
510 pages
Résumé
Une nouvelle enquête s'offre au détective William Monk.
En lui demandant son aide, Mrs. Julia Audley Penrose le plonge dans l'embarras, car il s'agit d'un problème difficile : une agression sexuelle dont a été victime sa sœur. Seuls le professionnalisme de Monk et l'aide précieuse d'Hester Latterly - elle-même confrontée à la mort violente d'une infirmière, étranglée à l'hôpital de Londres où elle travaille - et de Lady Callandra, sa bienfaitrice, permettront de résoudre cette douloureuse affaire.
Mon avis :
J’ai lu ce livre dans le cadre des challenges 100 romans, New PAL, sagas, suite de sagas, grands détectives et des pavés.
Je voulais terminer le challenge suite de sagas en beauté, j’ai donc lu ce tome de Monk. Une fois de plus, j’étais ravie de retrouver nos héros, l’auteure les étoffe à chaque tome. La relation entre Monk et Hester est un régal, leurs discussions sont plus que savoureuses. Je ne me lasse pas de leurs échanges, cela me fait toujours sourire.
Lady Callandra, quant à elle, a un coup de cœur pour un médecin. J’aime beaucoup suivre tous ces personnages et l’évolution de leurs relations. On a droit à pas mal de scènes cocasses, qui cassent un peu la morosité ambiante.
En effet, il faut l’avouer, Anne Perry, dans cette série, n’épargne pas le lecteur et à chaque tome, elle trouve les mobiles les plus abjects. Dans ce tome, les avortements clandestins sont évoqués. Ils étaient bien sûr, illégaux. J’ai été horrifiée d’apprendre que la majeure partie des femmes arrivaient dans leur mariage (et même après) sans savoir comment on faisait les bébés ! Certaines femmes étaient gardées dans une ignorance telle qu’elles ne faisaient pas le rapprochement entre la cause et la conséquence.
De plus, les viols étaient considérés comme étant de la faute de la victime, (même si cela n’a guère changé de nos jours), donc les femmes ne portaient pas plainte et si la conséquence était une grossesse, elles devaient se débrouiller comme elles pouvaient. Les femmes de la haute-société avaient certainement recours à des médecins moyennant finance, mais les femmes du peuple ??
L’auteure nous dresse un portrait de la société anglaise du 19ème au vitriol ! On est loin des salons huppés, des bals, du strass et des paillettes. Tout n’est qu’apparence, faux-semblant et réputation !
En bref : j’en veux encore !!!!!