Black-Out
Publié le 6 Juillet 2016
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Black-out de John Lawton
Editions 10-18
473 pages
Résumé : Londres, 1944. Alors que la Luftwaffe fait son assaut final sur la capitale britannique déjà exsangue, les Londoniens se précipitent dans les rues, cherchant un abri souterrain au cœur de la ville obscure. Lorsque le calme revient, d'autres horreurs refont surface... Un bras coupé est découvert par un groupe d'enfants jouant sur un site bombardé de l'East End ; et lorsque le sergent détective Frederick Troy de Scotland Yard arrive sur les lieux, il devient évident que le corps démembré n'est pas l'œuvre d'une fusée. Troy parvient à relier le bras coupé à la disparition d'un scientifique réfugié de l'Allemagne nazie. Il déterre alors une chaîne de secrets menant tout droit au haut commandement des Alliés, et pénètre les mystères d'un monde corrompu, peuplé de réfugiés apatrides, d'agents secrets et de femmes mystérieuses
Mon avis :
J’ai lu ce livre dans le cadre des challenges des pavés sur la plage et sagas.
J’avais beaucoup aimé Retour de flammes du même auteur et j’ai eu l’occasion de découvrir celui-ci, je ne m’en suis pas privée.
Une fois de plus, l’auteur nous plonge dans un Londres brumeux, dans une ambiance sombre, mais toujours avec des traits d’humour sympathiques.
Troy est plus jeune dans ce tome et donc un peu plus « naïf ». Cependant, il reste cynique et désabusé. C’est un personnage que j’aime beaucoup par son humanité, il n’est ni tout blanc, ni tout noir, mais assez complexe, avec des doutes, des certitudes, parfois des préjugés. Bref, ce type me fait craquer, pourtant on est loin du héros typique et c’est cela qui me plaît.
Une image m’a fait sourire : Troy, assis sur un side-car avec son oncle, et une bombe « neutralisée », dans le side-car, et faisant le tour de Londres.
Ici on découvre Tosca et son côté « américain », très différent du flegme anglais. Troy apparaît hyper-coincé dans ce tome, alors que je l’avais trouvé plus « libre » dans Retour de flammes.
Une phrase de Tosca, au moment de faire l’amour : « Allez mon petit anglais coincé du cul, allonge toi, ferme les yeux et pense à l’Angleterre !»
L’enquête en elle-même n’est pas ce qui m’a passionnée, je l’avoue, je préfère nettement l’ambiance, les personnalités, leurs interactions.
En bref : une bonne lecture, j’espère que les autres tomes de la série seront traduits en français !