La fille au revolver
Publié le 14 Décembre 2016
La fille au revolver d’Amy Stewart
Editions 10-18
474 pages
Résumé :
« Je me suis armée d’un revolver pour nous protéger, raconte Mademoiselle Constance, et très vite, j’ai eu l’occasion de m’en servir. »
New York Times, 3 juillet 1915.
Constance Kopp ne correspond à aucun moule. Elle surpasse en taille la plupart des hommes, ne trouve aucun intérêt dans le mariage ou les affaires domestiques, et a été isolée du monde depuis qu’un secret de famille l’a reléguée, elle et ses deux sœurs, dans la clandestinité.
Un jour, le propriétaire d’une fabrique de soie, belliqueux et puissant, renverse leur carrosse au volant de son automobile… Et ce qui n’aurait dû être qu’un banal litige se transforme en une bataille rangée avec une bande de voyous habitués au chantage et à l’intimidation.
Elle pourra alors compter sur l’aide d’un shérif progressiste qui, dans l’Amérique puritaine de ce début de siècle, n’hésitera pas à lui confier un revolver...
Mon avis :
J’ai lu ce roman dans le cadre du challenge 10-18 grands détectives.
J’avoue que je ne m’attendais pas vraiment à ce genre de lecture, je pensais lire quelque chose de véritablement hilarant, mais même si j’ai souvent souri et que ce fut une lecture agréable, on est loin des éclats de rire promis !
J’avoue que j’ai beaucoup aimé ma lecture, au début j’étais assez perplexe puis je me suis laissée embarquer. J’ai deviné très vite le fameux secret de famille mais les indices sont flagrants.
Ce fut quand même une lecture atypique dans le sens où j’ai eu beaucoup de mal à accrocher au caractère des héroïnes, qui au début me semblaient décalées, plus que décalées même. En fait, elles ne m’étaient pas véritablement sympathiques, mais au fil de ma lecture, je me suis attachée à leurs caractères et leurs bizarreries.
Il n’y a pas vraiment d’enquête à proprement parler, enfin il y a quand même un mystère concernant Lucy, mais c'est en arrière plan, ce n’est pas un polar conventionnel. C’est presque un OLNI (objet littéraire non identifié), enfin personnellement, je l’ai vu comme tel.
S’il y a une suite, je la lirai avec plaisir. Je sais que ma chronique est décousue, mais j’ai essayé de vous livrer mon ressenti et ce n’était pas évident avec à ce livre.
En bref : malgré un début un peu long, on s’attache à ces femmes et il y a quand même un peu d’humour, n’en doutez pas ;)